Eve O’Leary

Eve O’Leary était à la recherche de nouveaux défis lorsqu’elle a quitté son Irlande natale pour s’installer au Canada, en 2014. 

La jeune femme de 30 ans a certainement décroché un emploi qui la tient plutôt occupée. Dans son pays d’origine, Eve O’Leary a travaillé dans les domaines du service à la clientèle et des technologies de l’information. 

Après son arrivée au Canada, elle a commencé par œuvrer à titre d’analyste de projets de données de référence. Mais moins d’un an plus tard, elle décrochait un nouvel emploi en tant que directrice exécutive de l’association des entreprises du centre-ville de Nipawin, en Saskatchewan. 

Puis, début 2018, elle accepte un autre poste. Elle jongle désormais avec plusieurs responsabilités à la fois, puisqu’elle est l’agente de développement d’une commission économique régionale, avec des partenaires en Saskatchewan et au Manitoba. 

La commission comprend la ville de Flin Flon, qui se trouve principalement au Manitoba, mais dont certaines parties s’étendent en Saskatchewan. Elle comprend également la ville de Creighton, en Saskatchewan, dont les frontières débordent sur le Manitoba, et le village de Denare Beach, en Saskatchewan. 

« C’est un modèle très différent, explique Mme O’Leary, à propos de la commission régionale qui l’emploie. Nous avons trois municipalités dans deux provinces. » La commission a été créée en 2017 dans l’espoir de créer une économie plus diversifiée et plus active. « Cela nous a donné plusieurs occasions d’être davantage tournés vers la coopération », confie Eve O’Leary. 

Il s’agit toujours de la seule commission municipale de développement économique du pays qui compte des partenaires dans différentes provinces. La commission, composée de neuf membres, est paritaire et dirigée par trois maires, trois conseillers municipaux et trois responsables administratifs. 

Mme O’Leary, qui vit dans la partie saskatchewanaise de Flin Flon, se retrouve à travailler avec trois communautés qui comptent une population autochtone importante. « J’ai toujours été intriguée par la culture autochtone depuis que je suis arrivée au Canada », explique-t-elle. 

Mme O’Leary est également de plus en plus impliquée dans Cando, l’organisation qui promeut le développement économique autochtone à travers le Canada. Pour commencer, elle a vécu une expérience plutôt agréable lors d’un sommet sur le développement économique autochtone destiné aux jeunes de moins de 30 ans et organisé par Cando à Edmonton. 

« Il y avait 60 délégués, raconte Mme O’Leary. Nous devions rédiger une lettre expliquant pourquoi nous devrions être choisis pour participer à ce sommet. » Au bout du compte, Eve O’Leary a également fait partie d’une équipe de neuf personnes qui, lors du sommet, a remporté la présentation d’une étude de cas. Chaque membre de l’équipe gagnante s’est vu remettre une carte-cadeau Visa d’une valeur de 500 dollars. 

Mme O’Leary a également accepté de participer à la planification du sommet de 2019, qui se tenait également à Edmonton. « Ils m’ont en quelque sorte invitée à le faire, ce qui est formidable », confie-t-elle. Son lien avec Cando a aussi été renforcé lorsqu’elle a rempli toutes les conditions requises et obtenu sa certification de technicienne en développement économique autochtone (TDEA) par l’intermédiaire de l’organisation.

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